Nuit de lundi à mardi parfaite pour le ciel (quelques cirrus parfois, mais pas bien méchants). Couché au levé du Soleil pour les plus endurants...
T620
Les acquisitions sur quelques NP ont été tentées avec le filtre [OIII]. La nuit s'est terminée par quelques prises sur des objets classiques, afin que les débutants astrophoto se fassent la main (Crabe, centre de M42...).
Néanmoins, il n'est pas sûr que les images NP soient exploitables. En effet, malgré l'autoguidage, on observe une nette dérive des étoiles, ce qui devient énormes pour des poses de 15, 20 minutes ou plus. L'équipe a donc poursuivi par des poses de 10 minutes seulement afin de limiter cet effet de dérive. A noter que l'autoguidage avec Prism ne fonctionne pas bien alors que le guidage sous PhDGuiding semble fonctionner à merveille (mais il ne corrige pas la dérive constatée).
Remarque importante
Suite à une difficulté de connexion du logiciel de guidage auprès de la caméra Lodestar, on s'est aperçu, en voulant vérifier le branchement de cette dernière, que la platine de fixation du C8 était dévissée : le C8 pouvait bougé librement, les écrous étaient desserrés et même presque entièrement dévissés (sans doute aidés par les mouvements du télescope). Nous les avons revissé et resserré avec une clé. il nous a été impossible de déterminer depuis combien de temps cette situation perdurait.
Autre remarque importante
Le T620 semble fortement déséquilibré. Nous l'avions déjà remarqué la journée précédente, lors d'une manœuvre manuelle pour bouger le télescope : il fallait vraiment tenir le volant pour ne pas laisser basculer le tube sous son propre poids. Je ne me souviens pas d'un tel comportement l'an dernier. Des contrepoids auraient-ils été retirés ? Serait-ce la cause de la dérive constatée ?
T500
Suite à nos difficultés de guidage de la nuit précédente, nous avons refait les mises au point avec un montage quelque peu modifié pour nous permettre de comparer l'autoguidage avec notre caméra Lodestar X2 montée sur le Lhires et l'autoguidage avec la Lodestar X2 d'Astroqueyras montée sur un des diviseurs optiques du télescope. Opération menée rapidement. Le constat est toutefois le même et se reproduit avec les deux systèmes : au bout d'un certain temps (1, 2, 5 ou 10 minutes par exemple), après un très bon suivi, l'étoile guide se sauve rapidement sans récupération possible. On constate alors un décalage de plusieurs dizaines de secondes d'arc sur l'image.
Bref, en attendant de trouver une solution, nous avons décidé de revenir à de bonnes vieilles méthodes : le guidage manuel, ou plutôt ici semi-manuel avec Prism, sur une étoile acquise par la Lodestar. Globalement, le suivi n'est pas si mauvais ainsi, mais les nuits paraissent alors très longues
On finit d'ailleurs par connaître l'erreur périodique de la monture (beaucoup plus de corrections en alpha qu'en delta). En fin de nuit, nous sommes toutefois revenu sur ce problème en guidant avec PhDGuiding. Ce dernier semble bien fonctionner mais une erreur dans les connexions aux caméras a tiré un trait (temporaire) sur cette tentative.
Nous avons aussi vérifié, au départ, sur une cible connue et très facile, que le dispositif fonctionne. Chose faite assez rapidement sur M57.
Pour le reste, le programme d'acquisition a pris une allure plus sympathique que lors de la nuit précédente. Acquisition des spectres d'une première NP : plusieurs poses de 20 minutes, puis de 40 minutes, dont certaines laissent peut-être apparaître le signal tant attendu. Il faudra nettoyer les images et les traiter pour en être vraiment sûr. Ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuer... Puis début d'acquisition sur une deuxième NP. Mais le temps nous a manqué pour finir la série (suite ce soir selon météo).